Toujours en quête de réponses et de reconnaissance concernant mes origines, j'avais finalement traversé la Marelle de Corwin, tenté sans succès de sympathiser avec Merlin, mais réussi tout de même à retrouver notre Père. Qui se montra plus que distant… Depuis
qu'il m'avait sauvée des entreprises de Mandor, Dworkin s'immisçait fréquemment
dans ma vie. Il m'avait poussée vers l'apprentissage de la sorcellerie,
intriguée par ses discours incohérents, et confiée la surveillance de
Yarick depuis que ce dernier voyait par l'œil du Serpent. Si nos rencontres
me laissaient souvent plus qu'agacée, elles étaient toujours riches d'enseignements.
Aussi quand Dworkin m'offrit de l'aider à défaire définitivement la
source de tous les maux actuels d'Ambre, Melekin,
j'acceptai. Et c'est ainsi que ce jour-là, écrasée par la présence gigantesque et ténébreuse du Logrus, flanquée à ma droite et à ma gauche par Dworkin, j'évoquais la présence rassurante de la Marelle. Tendue à travers elle, je guettai ce contre-pouvoir mouvant et changeant, à l'affût de l'Instant. Et soudain il fut là, Marelle et Logrus pour un infime espace de temps confondus, et moi plongée dans le temps, à travers le temps… |
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